27,6
Millions d'euros de revenus locatifs
Millions d'euros de revenus locatifs
Patrimoine : 14 actifs immobiliers
Surface : 35 964 m² de surfaces utiles
Salariés
Immobilière Dassault est une société côtée (Euronext Paris-NYSE Euronext) bénéficiant du régime SIIC (société immobilière d'investissement côté), L'Immobilière Dassault constitue un véhicule privilégié d'accès au marché immobilier de bureaux et de commerces de qualité, Elle est spécialisée dans la détention d'actifs immobiliers de prestige, situés principalement dans le centre de Paris.
Soutenu par un actionnariat majoritairement familial, l'Immobilière Dassault met en oeuvre une politique à caractère durable, axée sur la valorisation de son patrimpine de grande qualité et une politique sélective d'acquisitions dans le prime parisien.
Au 31 décembre 2023, le patrimoine détenu et géré par Immobilière Dassault est composé de quatorze actifs d'une valeur totale de 847,6M€ HD.
En 1869, les frères Camondo s’installent à Paris pour y développer la banque familiale. Ils établissent leurs demeures à la périphérie sud du parc Monceau, qui fait alors l’objet d’une opération de lotissement par les frères Pereire.
En juin 1870, les Camondo acquièrent rue de Monceau deux terrains mitoyens. Au 61, ils confient la construction d’un hôtel luxueux à l’architecte français Denis-Louis Destors.
Pour la construction du 61 Monceau, Denis-Louis Destors a reçu la Grande médaille d’argent de l’architecture privée, décernée par la Société Centrale des Architectes.
Achevée en octobre 1875, cette vaste demeure comprend un corps de logis principal ou « Grand Hôtel », disposé entre cour et jardin.
Les fils des frères Camondo deviennent également banquiers et grands collectionneurs d’art sous la III° République. Leur collection unique peut aujourd’hui être vue au musée Nissim-de-Camondo, situé au 63 rue de Monceau.
En 1893, le 61 Monceau est vendu à Gaston Menier. Homme politique et industriel, il a hérité et développé la fabrique de chocolat Menier. Son fils revend l’hôtel en 1946, qui devient alors le siège des Aciéries de Pompey (une société sidérurgique).
la suite, le 61 Monceau a appartenu à d’autres propriétaires qui l’ont restructuré et ont modifié son aménagement et décor intérieurs. Les façades et la toiture sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1977.
Le 16 Paix, construit en 1808, fait peau neuve au travers d’une tradition constructive préservée, recouturée, où l’innovation réside à la fois dans le soin apporté dans la conservation et la rénovation chirurgicale des ouvrages existants restaurés avec le plus grand soin et le remplacement à neuf des ouvrages altérés en bois.
Une adresse à l’architecture singulière est née, un produit unique, une performance technique peu encombrante et discrète, permettant de préserver l’ADN du bâti en lui conférant une adresse et une lisibilité prestigieuse, à l’angle des rues de la Paix et Daunou avec la Place Vendôme en toile de fond.
Le passage Jouffroy a été construit à partir de 1845, un an avant le passage Verdeau. Les deux passages font pourtant partie d’un même projet. Le premier est conçu par les architectes François-Hippolyte Destailleur et Romain de Bourges.
Les architectes répondaient au programme d'une compagnie privée commerciale présidée par le comte Félix de Jouffroy-Gonsans et Monsieur Verdeau, léguant chacun son nom aux passages. Il relie le Boulevard Montmartre au Sud, à la rue de la Grange Batelière au Nord, étant parfaitement axé avec le passage des Panoramas et le passage Verdeau.
L’essor de la construction des passages couverts à Paris a lieu dans la première partie du XIXe siècle. Le passage Jouffroy est l’un des derniers passages couverts construits dans la capitale, et de ce fait il bénéficie de quelques innovations technologiques par rapport à ses prédécesseurs.
Construit sur plusieurs parcelles en continuité du déjà populaire passage des Panoramas (1800), il présente dans son emprise un double coude, avec des emmarchements permettant de rattraper les différents niveaux du boulevard et de la rue.
Son architecture conserve aujourd’hui, si l’on fait abstraction des quelques modifications, son cachet d’époque. Mais, comme la plupart de passages parisiens, il semble avoir perdu l’aura dont il avait bénéficié grâce à la modernité et à la vivacité qu’il avait incarné et qui l’avait placé si singulièrement dans l’histoire de la capitale et de l’évolution des meurs.
Incarnant les changements sociétaux de l’époque, nombreuses ont été les critiques à ces nouveaux lieux urbains. Dans Paris, capitale du XIXème siècle (1924-1939), Walter Benjamin définit avec justesse les passages parisiens : « Ces passages, nouvelle invention du luxe industriel, sont des galeries recouvertes de verre, lambrissées de marbre, qui traversent des blocs entiers d’immeubles dont
les propriétaires se sont regroupés en vue de telles spéculations. De part et d’autre de ces galeries, qui reçoivent le jour d’en haut, s’alignent les boutiques les plus élégantes, en sorte qu’un pareil passage est une ville, un monde en miniature. ».
En 1869, les frères Camondo s’installent à Paris pour y développer la banque familiale. Ils établissent leurs demeures à la périphérie sud du parc Monceau, qui fait alors l’objet d’une opération de lotissement par les frères Pereire.
En juin 1870, les Camondo acquièrent rue de Monceau deux terrains mitoyens. Au 61, ils confient la construction d’un hôtel luxueux à l’architecte français Denis-Louis Destors.
Pour la construction du 61 Monceau, Denis-Louis Destors a reçu la Grande médaille d’argent de l’architecture privée, décernée par la Société Centrale des Architectes.
Achevée en octobre 1875, cette vaste demeure comprend un corps de logis principal ou « Grand Hôtel », disposé entre cour et jardin.
Les fils des frères Camondo deviennent également banquiers et grands collectionneurs d’art sous la III° République. Leur collection unique peut aujourd’hui être vue au musée Nissim-de-Camondo, situé au 63 rue de Monceau.
En 1893, le 61 Monceau est vendu à Gaston Menier. Homme politique et industriel, il a hérité et développé la fabrique de chocolat Menier. Son fils revend l’hôtel en 1946, qui devient alors le siège des Aciéries de Pompey (une société sidérurgique).
la suite, le 61 Monceau a appartenu à d’autres propriétaires qui l’ont restructuré et ont modifié son aménagement et décor intérieurs. Les façades et la toiture sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1977.
Le 16 Paix, construit en 1808, fait peau neuve au travers d’une tradition constructive préservée, recouturée, où l’innovation réside à la fois dans le soin apporté dans la conservation et la rénovation chirurgicale des ouvrages existants restaurés avec le plus grand soin et le remplacement à neuf des ouvrages altérés en bois.
Une adresse à l’architecture singulière est née, un produit unique, une performance technique peu encombrante et discrète, permettant de préserver l’ADN du bâti en lui conférant une adresse et une lisibilité prestigieuse, à l’angle des rues de la Paix et Daunou avec la Place Vendôme en toile de fond.
Le passage Jouffroy a été construit à partir de 1845, un an avant le passage Verdeau. Les deux passages font pourtant partie d’un même projet. Le premier est conçu par les architectes François-Hippolyte Destailleur et Romain de Bourges.
Les architectes répondaient au programme d'une compagnie privée commerciale présidée par le comte Félix de Jouffroy-Gonsans et Monsieur Verdeau, léguant chacun son nom aux passages. Il relie le Boulevard Montmartre au Sud, à la rue de la Grange Batelière au Nord, étant parfaitement axé avec le passage des Panoramas et le passage Verdeau.
L’essor de la construction des passages couverts à Paris a lieu dans la première partie du XIXe siècle. Le passage Jouffroy est l’un des derniers passages couverts construits dans la capitale, et de ce fait il bénéficie de quelques innovations technologiques par rapport à ses prédécesseurs.
Construit sur plusieurs parcelles en continuité du déjà populaire passage des Panoramas (1800), il présente dans son emprise un double coude, avec des emmarchements permettant de rattraper les différents niveaux du boulevard et de la rue.
Son architecture conserve aujourd’hui, si l’on fait abstraction des quelques modifications, son cachet d’époque. Mais, comme la plupart de passages parisiens, il semble avoir perdu l’aura dont il avait bénéficié grâce à la modernité et à la vivacité qu’il avait incarné et qui l’avait placé si singulièrement dans l’histoire de la capitale et de l’évolution des meurs.
Incarnant les changements sociétaux de l’époque, nombreuses ont été les critiques à ces nouveaux lieux urbains. Dans Paris, capitale du XIXème siècle (1924-1939), Walter Benjamin définit avec justesse les passages parisiens : « Ces passages, nouvelle invention du luxe industriel, sont des galeries recouvertes de verre, lambrissées de marbre, qui traversent des blocs entiers d’immeubles dont
les propriétaires se sont regroupés en vue de telles spéculations. De part et d’autre de ces galeries, qui reçoivent le jour d’en haut, s’alignent les boutiques les plus élégantes, en sorte qu’un pareil passage est une ville, un monde en miniature. ».
Négociations exclusives en vue de l’acquisition d’un immeuble de prestige situé au 88 rue de Rivoli à Paris
Mise à disposition du rapport financier semestriel 2024
Résultats semestriels 2024
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